Un nouveau séminaire commun de la Frumam va bientôt débuter : la
Madeleine d’Euclide. Ses buts sont entre autres de renforcer les liens
entre les membres de nos laboratoires, travaillant dans des domaines
parfois éloignés, de placer ces liens sur un plan scientifique, de
promouvoir une réflexion sur l’histoire de nos disciplines par la
lecture de textes importants du passé et enfin de participer à la
qualité de vie au travail par le renforcement de la convivialité.

Son principe est simple : exposer le contenu d’un texte ou d’un extrait
de texte de la littérature mathématique ancienne. Le mot ancien est ici
à prendre en ce sens : le texte doit dater d’avant la dernière guerre
mondiale.  Le but n’est pas de faire un exposé d’histoire des
mathématiques, mais plutôt de raconter, de manière détendue et sans
pression aucune, un bout de mathématique du passé qui vous plait.

Les exposés devront s’adresser à un large public, allant des
étudiant.e.s de master aux chercheurs et chercheuses confirmé.e.s. Ses
intervenant.e.s seront principalement pris.e.s parmi les membres de nos
laboratoires. Chaque orateur ou oratrice peut choisir le format de son
exposé, de trente minutes à une heure. Les séances seront suivies d’un
pôt convivial où poursuivre les discussions sur le contenu du séminaire
ou parler du temps qu’il fait.

Les exposés auront lieu les jeudis, à la Frumam, à 17h. Ils seront
rentransmis pour celles et ceux qui ne pourraient faire le déplacement.
Enfin les frais de transport pour les orateurs ou oratrices membres de
laboratoires distants (Avignon ou Toulon) seront pris en charge par la
Frumam.

J’espère que nous pourrons proposer trois séminaires par an et pour cela
je réitère l’appel à volontaire : ne vous censurez pas !

Le premier exposé aura lieu le jeudi 16 mars, à 17h. Nous aurons le
plaisir d’écouter Raphaèle Herbin, de l’i2m. Elle nous parlera de
l’article Über die partiellen Differenzengleichungen der mathematischen
Physik, de Richard Courant, Kurt Friedrichs et Hans Lewy, paru en 1928
dans les Mathematische Annalen. Malgré le titre de l’article, Raphaèle
fera l’exposé en français…